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Plantes invasives : comment les reconnaitre et que faire ?

On les appelle espèces exotiques envahissantes ou espèces invasives. Clandestines pour certaines, introduites délibérément pour d’autres. Elles ont des mœurs vagabondes et pullulent localement. Elles sont responsables de dégradations importantes de l’environnement et peuvent occasionner de nouvelles nuisances pour la santé publique.

Quel danger?

En se développant de manière incontrôlée, les plantes invasives menacent nos espèces locales en prenant petit à petit leur place. Les plantes invasives représentent ainsi la 2ème cause de régression de la biodiversité dans le monde.

Que faire en tant que citoyen?

Vu qu’aucun milieu n’est à l’abri des plantes invasives (jardins, espaces publics, bords de route, berges de cours d’eau…), chaque citoyen peut jouer un rôle dans la gestion de celles-ci en éliminant les plantes invasives qui se trouvent dans sa parcelle. Restez attentif à votre environnement et signalez leur présence au service environnement de la commune.

La balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera)

Carte d’identité

Hauteur comprise entre 1 et 2,5 m. Tige creuse rougeâtre pourvue de nœuds. Fleurs pourpres à blanches (floraison de mi-juin à octobre). Fruits en forme de capsule allongée. Feuilles opposées, à nervure principale rougeâtre, dentées.

Technique de lutte

La racine de la balsamine de l’Himalaya étant très superficielle, la technique la plus efficace est l’arrachage des plants (en-dessous du premier nœud) avant la formation des graines (fin juin – début juillet). Laisser sécher en tas. Cela doit être répété 2-3 semaines plus tard. Un troisième passage peut s’avérer utile. Répéter la gestion pendant plusieurs années.

La renouée du Japon (Fallopia japonica)

Carte d’identité

Hauteur comprise entre 2 et 3 m. Tige creuse, robuste et pourvue de nœuds (semblable à celle du bambou). Fleurs blanches verdâtres en grappes. Fruits blancs entourés de 3 membranes et qui ne contiennent qu’une seule graine. Grandes feuilles vertes en forme de cœur. Forme d’importants massifs grâce à ses puissants rhizomes.

Technique de lutte

Il n’existe à ce jour aucune technique de gestion à l’efficacité avérée. Il est surtout conseillé de ne pas la faucher car cela accélère l’extension de la plante. Ne pas déplacer les terres contaminées.

La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)

Carte d’identité

Hauteur comprise entre 1,5 et 3 m. Tige creuse de plus de 6 cm de diamètre à la base, poilue, souvent tachetée de rouge. Fleurs blanches, disposées en grandes ombelles, dont la principale a un diamètre > 20 cm. Fruits produisant des semences très abondantes et odorantes.

Technique de lutte

La technique la plus efficace est la coupe sous le collet, avant la formation des graines. Laisser sécher en tas. Répéter la gestion pendant plusieurs années. Attention, tout contact avec cette plante peut provoquer de graves brûlures. Si vous observez cette plante, prenez contact avec le service environnement de la commune.

Note importante

Ne pas jeter les déchets verts contenant des plantes invasives dans la nature ou dans les rivières, ne pas les composter… elles peuvent se régénérer et repousser !

Vous pouvez les déposer dans le recyparc en spécifiant qu’il s’agit de plantes invasives. Ces déchets verts seront orientés vers la filière d’incinération pour éviter tout risque de propagation.


 
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