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Batraciens cherchent bénévoles

Chaque année au début du printemps (février-mars), les grenouilles, crapauds et autres tritons, guidés par leur instinct de reproduction, sortent de leurs retraites hivernales pour entamer leur migration printanière, et retrouver les mares et étangs qui les ont vu naître. Dans nos campagnes, un nombre croissant de routes coupent les couloirs de migrations. C’est ainsi qu’à chaque printemps, des centaines d’animaux périssent sur les routes écrasés par les voitures. Nous pouvons les aider et préserver la biodiversité locale ! Comment ?

Levez le pied !

La nuit par temps humide et doux (+/-7°C), rouler à vitesse réduite (sous la barre des 30 km/h) est le réflexe premier qui sauve un grand nombre d’animaux. Au-delà, les batraciens sont aspirés et projetés vers une mort certaine contre le soubassement des véhicules. Des panneaux sont souvent placer en bord de route pour vous signaler les couloirs migratoires de grande ampleur. Cela dit, nous ne pouvons tous les couvrir, soyez donc prudents en toute circonstance ! Des bénévoles seront présents sur certains sites pour participer au ramassage, soyez donc également prudents pour eux.

Participez au ramassage et aux inventaires

Nous recherchons des bénévoles pendant les périodes de migration (fin février à avril) afin d’aider le plus possible de batraciens à traverser nos routes, et ainsi leur permettre de quitter leur zone d’hivernage pour une zone de reproduction (points d’eau).

Intéressé·e ? Génial ! Prenez contact avec le service environnement (vme@court-st-etienne.be ou 010 620 625). Nouveaux bénévoles ? Pas d’inquiétude, des sauveteurs avertis seront disponibles pour vous guider.

Pour plus d’informations et/ou pour vous inscrire en tant qu’organisateur de sauvetage, n’hésitez pas à consulter le site de Natagora (https://www.natagora.be/sauvetage-des-batraciens). La page Facebook des participants au sauvetage des batraciens sur les routes est également une bonne source d’informations et d’échanges (https://www.facebook.com/groups/operations.batraciens/).

En 2017 un champignon microscopique (Batrachochytrium salamandrivorans) venu d'Asie a été découvert en plusieurs endroits de Wallonie (en province de Liège et dans la région de Dinant). Un nouveau cas a été découvert très récemment à Olne. Ce pathogène peut survivre dans des points d'eau ou de la boue entre 5 et 25°. Il est mortel pour notre salamandre terrestre mais inoffensif pour l’homme. Votre matériel et vos chaussures/bottes peuvent être vecteurs du pathogène. Si vous avez des salamandres dans votre secteur, il est très vivement recommandé de stériliser le matériel (Ethanol à 70% ou virkon).Pour signaler des morts suspectes de salamandres, veuillez téléphoner au numéro spécial 1718.

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