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A chaque espace, sa gestion

Les alternatives aux pesticides à utiliser par Court-St-Etienne

En 2011, l’administration communale a utilisé 235L d’herbicides pour enlever les « mauvaises herbes » des trottoirs, des cimetières et de quelques espaces verts. Les herbicides sont principalement utilisés pour des raisons esthétiques. De plus, une grande proportion des herbicides utilisés pour entretenir les trottoirs, que ce soit ceux utilisés par les particuliers ou par la commune, ruisselle directement dans les égouts et pollue l’eau. L’assainissement est difficile et coûte très cher. Pour éviter d’utiliser des produits dangereux pour la santé et l’environnement, ne pourrions-nous pas laisser pousser quelques « mauvaises herbes » lorsqu’elles n’entravent pas la sécurité ?

Gérer les espaces verts, Court-Saint-Etienne en action

Paillage : Depuis 2007, les jardiniers de la commune utilisent la technique du paillage pour la réalisation et l’entretien de certains parterres. Cette technique consiste à recouvrir le sol avec des matériaux d’origine végétale ou minérale. Cela permet de limiter le développement des mauvaises herbes mais également de ralentir l’évaporation de l’eau par le sol.    paillage ac.jpg

 Petit plus : A Court-Saint-Etienne, nous utilisons les copeaux de bois provenant des déchets de tailles d’arbres et d’arbuste de la commune. Ceci permet également de recycler nos déchets verts.

fauchage tardif 1.jpg    Les prairies de fauche, ou zones de fauchage tardif, sont des zones où la végétation n'est fauchée qu'une ou deux fois par an, après le mois de septembre, pour laisser le temps aux plantes et aux animaux d'accomplir leur cycle de vie. Il s'agit donc d'un mode d'entretien très favorable à la biodiversité et qui demande très peu de travail. 


Des zones de tonte différenciée vont également faire partie du paysage stéphanois, telles qu'au Clos de Profondval ou à la rue Faontaine Magnole. La tonte différenciée consiste en varier les hauteurs et les fréquences de tonte. Grâce à cette méthode, il est possible, par exemple, de délimiter un chemin avec une tonte réalisée toutes les 2 à 3 semaines au milieu d'une zone fauchée 2 à 3 fois par an.
Cette technique permet de concilier les différents usages des gazons et pelouses tout en favorisant la biodiversité.

Depuis 1999, le fauchage tardif est utilisé sur certains talus et accotements routiers (source : F. Naveau, SPW). Ainsi, la commune de Court-Saint-Etienne a installé, sur certains bords de routes, des panneaux portant l'inscription "Fauchage tardif – Zone refuge". Ils sont illustrés par un papillon, une fleur et un nid pour signaler qu'il y a de la vie sur les bords de routes.    panneau fauchage tardif.jpeg


Le fauchage tardif est pratiqué pour donner le temps aux plantes de fleurir et de fructifier, tandis que les animaux, essentiellement des insectes et des oiseaux, vont trouver dans la végétation nourriture et abri.

A Court-Saint-Etienne, 88 espèces ont déjà pu être observées à l’occasion de 14 relevés botaniques réalisés en 2005. Parmi les espèces les plus remarquables, citons la flouve odorante, la callune, la campanule raiponce, la crépide bisannuelle, le genêt à balais, la carotte, l’épervière des murs, la petite orobanche, la petite oseille, la germandrée scorodoine et le salsifis des prés. A côté de ces espèces, on trouve également de la grande marguerite, de l'origan, plusieurs variétés de vesces, de renoncules et encore beaucoup d'autres.  Elles rendent les bords de routes de la commune plus fleuris du printemps à la fin de l'été.

Toutefois, la commune ne va pas laisser pousser la végétation n'importe où. Les zones de fauchage tardif sont soigneusement sélectionnées, entre autres en tenant compte de la sécurité routière.  Il est important de dégager la visibilité à l'intérieur des virages ou à l'approche des carrefours ainsi qu'aux accès aux propriétés riveraines.  Une bande de sécurité est aussi régulièrement fauchée en bordure de la voirie proprement dite, y compris le long des bords de routes en fauchage tardif.

Le fauchage tardif se pratiquera après le 1er septembre, tandis que les fauchages de sécurité auront lieu chaque fois que cela s'avère nécessaire.

Notre commune applique actuellement le fauchage tardif sur 41 kilomètres de bords de routes ce qui représente une surface d'environ 8 hectares.

   fauchage tardif 2.jpg

Toutefois, la commune ne va pas laisser pousser la végétation n'importe où. Les zones de fauchage tardif sont soigneusement sélectionnées, entre autres en tenant compte de la sécurité routière.  Il est important de dégager la visibilité à l'intérieur des virages ou à l'approche des carrefours ainsi qu'aux accès aux propriétés riveraines.  Une bande de sécurité est aussi régulièrement fauchée en bordure de la voirie proprement dite, y compris le long des bords de routes en fauchage tardif.

Le fauchage tardif se pratiquera après le 1er septembre, tandis que les fauchages de sécurité auront lieu chaque fois que cela s'avère nécessaire.

Notre commune applique actuellement le fauchage tardif sur 41 kilomètres de bords de routes ce qui représente une surface d'environ 8 hectares.

Si vous désirez plus d’informations sur les prairies de fauche, vous pouvez vous rendre sur le site de Natagora ou sur la fiche technique de Natagora.

Prairies fleuries : (source : Pôle Wallon de Gestion Différenciée)

A Court-Saint-Etienne, une prairie fleurie a été mise en place sur les abords de l’école de Sart. Son caractère naturel lui confère un entretien minimisé, et limite les besoins en désherbage.


Il existe deux types de prairies fleuries : les prairies annuelles, mises en place pour une seule saison de floraison puis retirées, et les prairies pérennes, qui se ressèment naturellement et doivent donc n'être fauchées qu'après la montée en graine.

   prairie fleurie.jpg

La réussite d'une prairie fleurie repose essentiellement sur la correspondance des espèces choisies avec les conditions pédoclimatiques. Il est donc crucial de bien connaître le type de sol sur lequel la prairie est implantée, ainsi que le climat de la région.

Les caractéristiques du sol sont déterminantes. Deux cas peuvent se présenter : un sol nu (terres remaniées, labourées…) ou un sol engazonné (espace vert classique). En fonction de l’analyse du sol, la démarche sera différente. Le sol est-il riche ou pauvre en matières organiques ? En phosphore ? En azote ?

Les sols pauvres sont plus propices à l’installation de fleurs sauvages : si le sol est trop riche, il faudra l’appauvrir, et, pour cela, différentes techniques peuvent être envisagées (un document intitulé "Talus et pré fleuri, mode d'emploi" a été publié par le  Laboratoire d'écologie des prairies de Louvain-la-Neuve, cliquez ici pour télécharger ce guide et découvrir les techniques proposées).

En plus d’un décapage, la préparation du sol nécessite un désherbage : on ne sème pas directement comme pour un gazon. On privilégiera autant que possible les solutions non chimiques, comme la technique du faux semis (qui consiste à travailler le sol de manière à faire remonter les graines d'adventices, et à les laisser germer avant de les éliminer) ou le désherbage manuel des adventices (désherbage sélectif).

Un labour du sol, ou décompactage, sur une vingtaine de cm de profondeur, garantira un bon enracinement des plantules et une meilleure santé à long terme des fleurs.

La densité du semis est importante à étudier afin de l'optimiser face aux futures pousses d'herbes indésirables.

L’entretien est minime : une à deux fauches annuelles (une à mi-juillet et l’autre à la mi-octobre) suffisent. Dans bien des cas, on ne fauche même qu'une fois, entre la mi-août et la mi-septembre. On privilégiera bien entendu une fauche haute, c'est-à-dire qu'on coupe les tiges à environ 20 cm du sol. La prairie présentera pendant un temps un aspect desséché, mais c'est un passage nécessaire pour de bonnes conditions de re-semis. On n'utilise pas de tondeuse ni de broyeur, car ces opérations nuisent à la faune, en particulier aux insectes qui sont logés dans les herbes, et peuvent également détruire les graines et compromettre le re-semis.
 

sentier.jpg  

Les sentiers : La commune a également supprimé l’utilisation de pesticides dans tous les sentiers communaux depuis 2008.

 

Les trottoirs : Par ailleurs, afin de limiter la pousse de végétation sur les trottoirs, la commune va se doter d’une machine de désherbage alternatif. L’inconvénient de ce genre de technique est qu’elle nécessite des passages plus fréquents et cela prend du temps. Lorsque cette technique sera d’application, il faudra s’attendre à voir la végétation spontanée se développer plus fréquemment. Par ailleurs, il est bien entendu que la sécurité sera une priorité.
 

Il bon de rappeler que, selon le règlement communal, chaque citoyen est tenu d’entretenir son trottoir.

   herbe courte.jpg
 
 

Les cimetières : Une grande partie des pesticides sont utilisés dans les cimetières. Pour pallier à ce problème, la commune compte également se procurer un désherbeur thermique pour l’entretien des allées de cimetière.

Projets : De nouveaux aménagements vont être réalisés dans le but de limiter l’utilisation de pesticide et de favoriser la biodiversité. Cela permet en outre de réduire l’entretien. Le futur aménagement de l'espace situé à la promenade de la Thyle en est un bel exemple.
Plus de 400 stéphanois ont participé au vote organisé dans le cadre de la Semaine sans Pesticides et ont plébiscité le projet n°1.
Ce nouveau paysage embellira le centre à la "Promenade de la Thyle" en tenant compte de quelques améliorations suggérées par les votants.
En attendant la réalisation complète du projet, une prairie de fauche est établie à cet endroit.
   thyle-01-.jpg

Des aménagements au Clos de Profondval et à la rue de la Fontaine Magnole sont également à l'ordre du jour toujours dans un but de réduire le temps d'entretien nécessaire et d'éviter route utilisation de pesticide.

Afin de coordonner ces différents projets et l'entretien de l'ensemble des espaces verts, la commune a établit un plan de gestion différenciée.

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